Paroles de La complainte de Mandrin
1 - Nous étions vingt ou trente
Brigands dans une bande
Tous habillés de blanc
A la mode des, vous m'entendez . . . .
Tous habillés de blanc
A la mode des marchands.
2 - La première volerie
Que je fis dans ma vie,
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un, vous m'entendez. . . .
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé.
3 - J'entrai dedans la chambre,
Mon Dieu, qu'elle était grande !
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main, vous m'entendez. . . .
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main dessus.
4 - J'entrai dedans une autre,
Mon Dieu, qu'elle était haute !
De robes et de manteaux,
J'en chargeai trois, vous m'entendez. . . .
De robes et de manteaux,
J'en chargeai trois chariots.
5 - Je les portai pour vendre,
A la foire en Hollande.
J'les vendis bon marché,
Ils n'm'avaient rien, vous m'entendez. . . .
J'les vendis bon marché,
Ils n'm'avaient rien coûté.
6 - Ces Messieurs de Grenoble,
Avec leurs longues robes,
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt, vous m'entendez. . . .
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt jugé.
7 - Ils m'ont jugé à pendre,
Ah ! c'est dur à entendre !
A pendre et étrangler,
Sur la place du, vous m'entendez. . . .
A pendre et étrangler,
Sur la place du marché.
8 - Monté sur la potence,
Je regardai la France,
J'y vis mes compagnons,
A l'ombre d'un, vous m'entendez. . . .
J'y vis mes compagnons,
A l'ombre d'un buisson.
9 - Compagnons de misère,
Allez dire à ma mère,
Qu'elle ne me r'verra plus,
J'suis un enfant, vous m'entendez. . . .
Qu'elle ne me r'verra plus,
J'suis un enfant perdu
La Newsletter du Terroir
Abonnez-vous pour recevoir chaque semaine :
- Des chants traditionnels et populaires issus de toutes les régions françaises
- Des histoires captivantes sur notre patrimoine musical et culturel
- Des informations exclusives sur les événements locaux ou l’on chante !
- Des playlists thématiques pour animer vos moments de partage et de convivialité
Retrouvez La complainte de Mandrin dans les catégories suivantes
A propos du chant "La complainte de Mandrin"
La "Complainte de Mandrin" est une chanson populaire française qui évoque la vie et la légende de Louis Mandrin, un contrebandier français du 18e siècle. Mandrin était célèbre pour ses activités de contrebande dans les régions de l'est de la France, notamment en contournant les taxes imposées par le pouvoir royal sur le tabac et d'autres marchandises.
La chanson raconte l'histoire de Mandrin en glorifiant ses exploits, sa lutte contre les taxes oppressives et son statut de héros populaire. Elle met en lumière son courage face à l'autorité et la justice de l'époque, tout en décrivant souvent son destin tragique, car il a été capturé et exécuté en 1755.
Cette complainte, sous forme de chanson, a contribué à perpétuer la légende de Mandrin en tant que figure héroïque et rebelle dans la mémoire collective, tout en représentant une protestation contre les injustices sociales et fiscales de l'époque.