Paroles de Karantez vro (L'amour du pays)
1 - E korn va c'halon 'zo ur gleizhenn
'Baoe va yaouankiz he dougan
Rak, siwazh, an hini a garen
Ne gare ket pezh a garan.
Eñ na gare nemet ar c'hêriou,
Ar morioù don, ar broioù pell,
Ha ne garen 'met ar maezioù,
Maezioù ken kaer va Breizh-Izel.
2 - Ret' voe didab 'tre div garantez :
Karantrez-vro, karantez den.
D'am bro am eus gouestlet va buhez
Ha lezet da vont 'n hini 'garen.
Biskoazh klevet keloù outañ.
Ar gleizhenn em c'halon zo chomet
Pa ne gare ket pezh a garan
3 - Pep den a dle heuilh e donkadur :
Honnezh eo lezenn ar bed-mañ.
Gwasket 'voe va c'halon a-dra-sur,
Met 'gare ket pezh a garan.
Dezhañ pinvidigezh, enorioù,
Din-me paourentez ha dispriz.
Met 'drokfen ket evit teñzorioù
Va Bro, va Yezh ha va Frankiz.
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A propos du chant "Karantez vro (L'amour du pays)"
Karantez vro (L'amour du pays) est un poème breton d'Anjela Duval (1905-1981) mis en musique par Véronique Autret du groupe Gwalarn.
Le poème raconte la blessure de jeunesse au cœur d'une femme qui n'a pas voulu quitter sa Basse-Bretagne pour suivre le marin qu'elle aimait. Lui aimait « les villes, les mers profondes, les pays lointains » alors qu'elle préférait les campagnes de son pays.
Traduction :
Dans un coin de mon cœur il y a une cicatrice que je porte depuis ma jeunesse.
Parce que malheureusement celui que j'aimais n'aimait pas ce que j'aimais
Lui n'aimait que les villes, les mers profondes, les pays lointains
et je n'aimais que les campagnes, les campagnes si belles de ma Basse-Bretagne.
Il a fallu choisir entre deux amours, l'amour du pays, l'amour de l'être aimé.
J'ai consacré ma vie à mon pays et laissé partir celui que j'aimais.
Depuis je ne l'ai plus jamais revu, jamais entendu parlé de lui.
La cicatrice dans mon cœur est restée il n'aimait pas ce que j'aime.
Chacun doit suivre son Destin,
Telle est la loi en ce monde
Certes mon cœur fut meurtri mais il n'aimait pas ce que j'aime.