Paroles de Il pleut, il pleut, bergère
1 - Il pleut, il pleut
bergère,
Rentre tes blancs moutons.
Allons à la chaumière
Bergère, vite allons.
J’entends sous le feuillage
L’eau qui tombe à grand bruit.
Voici venir l’orage,
Voici l’éclair qui luit.
2 - Entends-tu le
tonnerre ?
Il gronde en approchant.
Prends un abri, bergère
A ma droite, en marchant.
Je vois notre cabane,
Et, tiens, voici venir
Ma mère et ma sœur Anne
Qui vont l’étable ouvrir.
3 - Bonsoir, bonsoir,
ma mère
Ma sœur Anne bonsoir.
J’amène ma bergère,
Près de vous pour ce soir.
Va te sécher, ma mie,
Auprès de nos tisons.
Sœur fais-lui compagnie,
Entrez petits moutons !
4 - Soupons. Prends
cette chaise.
Tu seras près de moi.
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi.
Goûte de ce laitage
Mais... tu ne manges pas ?
Tu te sens de l’orage ?
Il a laissé tes pas.
5 - Et bien ! voilà ta
couche ;
Dors-y bien jusqu’au jour.
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d’amour.
Ne rougis pas bergère.
Ma mère et moi, demain,
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.
Variante: après "Qui vont l'étable
ouvrir"
Bonsoir, bonsoir, ma mère
Ma sœur Anne bonsoir.
J’amène ma bergère,
Près de vous pour ce soir.
Qu’on mène dans l’étable
Ses brebis, ses agneaux.
Et mettons sur la table
Laitage et fruits nouveaux.
Soignons bien, ô ma
mère.
Son tout joli troupeau.
Donnez de la litière
A son petit agneau.
C’est fait. Allons près d’elle.
Et bien ! donc, te voilà ?
En corset, qu’elle est belle.
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A propos du chant "Il pleut, il pleut, bergère"
Les paroles ont été écrites par Philippe Fabre d'Eglantine, né à Carcassonne en 1750 et mort guillotiné en 1794. Philippe Fabre d'Eglantine était révolutionnaire et auteur du calendrier républicain, institué par la Convention le 24 octobre 1793.
Ce calendrier était très différent du nôtre : l'année commençait à l'équinoxe d'automne, le 22 septembre et les mois étaient les suivants : Vendémiaire, Brumaire, Frimaire, Nivôse, Pluviôse, Ventôse, Germinal, Floréal, Prairial, Messidor, Thermidor, Fructidor.