Paroles de Douce nuit, sainte nuit
Paroles "Douce nuit, sainte nuit"
1 - Douce nuit, sainte nuit,
Dans les cieux, l'astre luit.
Le mystère annoncé s'accomplit
Cet enfant sur la paille endormi
C'est l'amour infini
C'est l'amour infini.
2 - Ô nuit d'amour, sainte nuit,
Dans l'étable, aucun bruit.
Sur la paille est couché l'enfant
Que la Vierge endort en chantant
Il repose en ses langes
Son Jésus ravissant.
3 - Ô nuit d'espoir, sainte nuit,
L'espérance a relui
Le Sauveur de la terre est né,
C'est à nous que Dieu l'a donné.
Célébrons ses louanges,
Gloire au Verbe incarné.
4 - Paix à tous, gloire au Ciel
Gloire au sein maternel
Qui pour nous en ce jour de Noël
Enfanta le Sauveur éternel
Qu'attendait Israël
Qu'attendait Israël.
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A propos du chant "Douce nuit, sainte nuit"
Douce nuit, sainte nuit (en néerlandais : Stille Nacht, heilige Nacht ) est l'un des chants de Noël les plus célèbres au monde représentant Noël dans l'espace germanophone.
Il a été chanté pour la première fois à la veille de Noël 1818 dans l'Église Saint-Nicolas à la ville autrichienne d'Oberndorf bei Salzburg.
Depuis mars 2011, Douce nuit, sainte nuit appartient au patrimoine culturel immatériel de l'humanité reconnu par l'UNESCO.
HISTOIRE
Ce chant a été écrit déjà en 1816 par le prêtre Joseph Mohr (1792-1848) qui était alors coadjuteur à la paroisse de Mariapfarr dans les Alpes salzbourgeoises. En septembre 1817, il arriva à Oberndorf où l'organiste Franz Xaver Gruber (1787-1863) a travaillé comme enseignant. À la demande de Mohr, Gruber a composé la ligne mélodique inspirée du poème avant Noël 1818. La transcription la plus ancienne qui a été découverte remonte à l'an 1823, conservée aujourd'hui au Musée de Salzbourg.
Les raisons de la composition du chant ne sont pas certaines. Une hypothèse est que l'orgue vieillissant de l'église n'étant plus en état, Mohr et Gruber décidèrent alors de créer un chant destiné à être accompagné à la guitare. D'Oberndorf, le chant populaire se répandit ainsi dans le monde entier. L'Allgemeine musikalische Zeitung note une représentation au Gewandhaus de Leipzig en 1832 ; un morceau préféré du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse, sa Staatskapelle de Berlin s'est adressée pour une transcription à l'archi-abbaye Saint-Pierre de Salzbourg et est tombée sur la paternité de Franz Xaver Gruber.
Le 24 décembre 1914, le long du front belge près d'Ypres, quelques soldats allemands allument des bougies et entonnent Douce nuit ; le chant est repris par des combattants anglais et une « Trêve de Noël » s'instaure, pour une journée. Une version de Bing Crosby, chantée durant une émission radio de Noël 1934, est devenue l'un des singles les plus vendus dans le monde.
Autre version :
1. Douce nuit, sainte nuit,
Dans les cieux, l'astre luit.
Le mystère annoncé s'accomplit
Cet enfant sur la paille endormi
C'est l'amour infini
C'est l'amour infini.
2. Saint enfant, doux agneau,
Qu'il est grand, qu'il est beau,
Entendez résonner les pipeaux
Des bergers conduisant leurs troupeaux
Vers son humble berceau
Vers son humble berceau.
3. C'est vers nous qu'il accourt,
En un don sans retour,
De ce monde ignorant de l'amour,
Où commence aujourd'hui son séjour,
Qu'il soit Roi pour toujours
Qu'il soit Roi pour toujours.
4. Quel accueil pour un Roi,
Point d'abri, point de toit,
Dans sa crèche il grelotte de froid
O pécheur, sans attendre la croix,
Jésus souffre pour toi
Jésus souffre pour toi.