Paroles de Les Lansquenets
1 - Ce monde vétuste et sans joie, faïlala,
Croulera demain devant notre foi, faïlala,
Et nos marches guerrières feront frémir la terre
Au rythme des hauts tambours des lansquenets (bis)
2 - Que nous font insultes et prisons, faïlala,
Un jour viendra où les traîtres paieront, faïlala,
Qu'ils freinent donc, s'ils l'osent, notre ascension grandiose
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets (bis)
3 - Nous luttons pour notre idéal, faïlala,
Pour un ordre nouveau et impérial, faïlala,
Et à notre heure dernière, nous quitterons la terre
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets (bis)
Demain nous irons au combat ...
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A propos du chant "Les Lansquenets"
Les Lansquenets est depuis la fin des années 1960 le plus populaire des chants nationalistes français, aujourd'hui repris par la quasi-totalité des organisations militantes qui se rattachent à cette mouvance, y compris celles nationales-révolutionnaires, catholiques, royalistes etc.
La chant français Les Lansquenets se distingue nettement des versions germaniques ci-dessus par son texte, au contenu explicitement politique, mais dont la genèse n'est pas connue.
On peut conjecturer que la mélodie a été transmise par des légionnaires germanophones, à l'instar d'autres marches militaires venues d'Allemagne, et que le chant s'est répandu à l'époque des guerres coloniales dans des unités de l'armée française (parachutistes, commandos).
Une hypothèse recevable serait qu'au départ, ce seraient des volontaires de la division Wallonie qui ont emprunté à leurs camarades de Flandre cette musique en y collant des paroles à leur goût.
La version classique de base est en principe la plus répandue, mais connaît toutefois deux variantes mineures :
Strophe 2 ligne 2, au lieu de « leurs auteurs » on chante souvent « les traîtres ».
Strophe 3 ligne 2, « national » est fréquemment remplacé par « impérial », afin d'éviter que les mal-intentionnés prononcent ensuite « socialiste » au lieu du « faïlala » de rigueur.
Le spécialiste des chants militaires Thierry Bouzard affirme que la version la plus anciennement enregistrée des Lansquenets l'a été par la promotion de Cyrards « Ceux de 14 » en 1964.
Ce doit être vers la même époque que ce chant a commencé à se répandre dans les groupuscules nationalistes français.
Sa présence est attestée en 1966 dans les fascicules de chants que le mouvement Occident et la Fédération des étudiants nationalistes (FEN) distribuent aux participants à leurs camps-écoles.
Mais curieusement, il ne tient alors qu'une place marginale dans le répertoire de ces groupements, étant peut-être dédaigné comme trop simpliste et trop court.
Mais c'est justement sa facilité de mémorisation et sa brièveté qui vont assurer la popularité croissante de ce chant durant l'année 1969 auprès des étudiants venus au nationalisme en réaction à Mai 68.
Il est alors le premier chant de tradition que les nouveaux militants du GUD et de l'Action Nationaliste apprennent et souvent le seul qu'ils connaissent. Et étant donné la ligne 2 de la 3e strophe, il s'impose d'emblée comme l'hymne du mouvement Ordre nouveau.
Les Lansquenets est aujourd'hui omniprésent dans la mouvance droitiste au sens le plus large.
Il a même été l'hymne officieux du FNJ, encore que celui-ci tende désormais à s'en distancer vu ses connotations assez marquées aux extrêmes.
Autres versions en français
Selon les orientations idéologiques de qui le chante, la 3e strophe peut voir « nouveau et national » ou « nouveau et impérial » remplacé par « catholique et royal » ou encore « chrétien et national. »
Une 4e strophe est fréquemment ajoutée à la version classique. Elle est apparue dans les années 1980, vraisemblablement au sein de la mouvance Jeune Garde et Troisième voie :
Demain nous irons au combat – faïlala,
La croix celtique guidera nos pas – faïlala,
– Que crèvent les marxistes
Et les capitalistes,
Au rythme des hauts tambours des lansquenets. (bis)
A noter que l'avant-dernière ligne subit parfois une modification trop politiquement incorrecte pour que ce soit le lieu de la reproduire ici.
De son côté, spécialement pour la Légion étrangère, le capitaine Selosse a ajouté une autre 4e strophe :
De nous tous serons les vainqueurs – faïlala,
Et nous marcherons de tout notre cœur – faïlala,
– Et même s’ils ont la taille
Nous livrerons bataille
Au rythme des hauts tambours des lansquenets. (bis)