Paroles de Les fils de la Vierge
1- « Au confluent de la Saône et du Rhône
Il s’endormit, puis des songes heureux
L’ont transporté sur les marches du trône
Environné de rayons lumineux.
Tout était grand dans ce riant domaine,
La soie et l’or se mélangeait aux fleurs. »
Bis. Car c’était là que se tissait la chaîne
Qui doit servir à lier tous les cœurs.
2- « Tous les élus du glorieux mystère
Étaient présents sur deux lignes rangées
Et la Raison au front toujours austère
Foulait aux pieds tous les vieux préjugés
Il entendit une voix souveraine
Que lui disait ces mots consolateurs. »
Bis. Soit juste et franc et tu verras la chaîne
Qui doit servir à lier tous les cœurs.
3- « Au même instant, la douce bienfaisance
Pour le malheur vient lui prendre la main.
L’activité, l’honneur et la prudence
De leur compas tracèrent le chemin.
Et puis Thémis, pénétrant dans l’arène,
Vient lui montrer la loi du travailleur. »
Bis. Car c’était là que se tissait la chaîne
Qui doit servir à lier tous les cœurs.
4- « Il savourait une douce ambroisie
Quand un fantôme apparut à ses yeux
C’était celui de la Vierge Marie
Tenant en main un écheveau soyeux.
Je suis ici patronne et souveraine,
Prends de mes fils pour former tes couleurs. »
Bis. Car désormais tu tisseras la chaîne
Qui doit servir à lier tous les cœurs.
5 -« En s’éveillant, jugez de sa surprise,
Quand on lui dit, Lyonnais le Bon Cœur,
Dès aujourd’hui vous prendrez pour devise,
Douce Union, Travail, Paix et Bonheur,
Vous puiserez aux eaux de l’Hippocrène
Pour célébrer les compagnons tisseurs. »
Bis. Car c’est chez eux que se forme la chaîne
Qui doit servir à lier tous les cœurs.
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A propos du chant "Les fils de la Vierge"
Les Fils de la Vierge écrite en 1846 par Jules Lyon, dit Parisien-le-bienaimé, Compagnon cordonnier-bottier, est dédiée « à un ami », le Pays Daya, Lyonnais-le-bon-cœur, Compagnon tisseur-ferrandinier du Devoir.