Paroles de L'enfant sans soucis
Quand je suis né, je suis né à l’automne
Tous mes parents ainsi que les amis
M’ont baptisé du bon jus de la treille
Et m’ont donné le nom de sans-soucis (bis)
Quand j’eus cinq ans, on m’envoie à l’école
Pour y apprendre à parler le latin
Moi, j’ai appris, à vider les bouteilles
À ne pas mettre d’eau dedans mon vin
Quand j’eus quinze ans, j’ai fait une maîtresse,
Qui s’appelait la charmante Margot
Elle me disait que j’avais la rougeole,
Mais ce n’était que le jus du tonneau.
Quand j’eus vingt ans, j’ai perdu ma maîtresse
J’ai beau chercher je ne peux plus trouver
Bah ! Ce n’était qu’une simple fillette
Mais nos amours étaient bien partagées.
À quarante ans, mes parents me demandent
De partager, leur bien avec le mien.
Moi, je n’ai pas de partage à leur faire
Les cabaretiers seront mes héritiers
À cinquante ans, j’ai vidé cent bouteilles
Avec mes parents ainsi que mes amis
Sans oublier, les enfants de la treille
Sans oublier, les enfants sans soucis.
À soixante ans, sur le bord de la fosse
J’ai bien vécu, j’ai bien passé mon temps
Après ma mort qu’on me mène en carrosse
Durant ma vie, je n’en ai pas eu le temps
Variante un peu plus triste
Quand j’eus vingt ans, j’ai perdu ma maîtresse
J’ai beau chercher je ne peut pas trouver
Je l'ai cherché, au fond de ma bouteille,
où j'avais mis, toutes mes amitiés
...
À soixante ans, sur le bord de la fosse
Buvons un coup, avant d'tomber dans l'trou !
Après ma mort qu’on me mène en carrosse
Durant ma vie, je n’en ais pas eu le temps
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