Paroles de Le soldat belge
Paroles "Le soldat Belge"
1 - C'était un soir sur les bords de l'Yser,
Un soldat belge qui montait la faction,
Vinrent à passer trois gars des militaires
Parmi lesquels était le roi Albert,
''Qui vive là lui crie la sentinelle ?
Qui vive là vous ne passerez pas ?
Si vous passez craignez ma baïonnette,
(Refrain) Retirez-vous, vous ne passerez pas !
Retirez-vous, vous ne passerez pas !
Halte-là !'
2 - Le roi Albert en fouillant dans ses poches,
''Tiens, lui dit-il, et laisse moi passer.''
''Non, répondit la brave sentinelle,
L'argent n'est rien pour un vrai soldat belge.
Dans mon pays, je cultivais la terre,
Dans mon pays, je gardais les brebis,
Mais, maintenant que je suis militaire,
3 - Le roi Albert dit à ses camarades :
''Fusillons-le, c'est un mauvais sujet.
Fusillons-le à la lueur des astres,
Fusillons-le, c'est un mauvais sujet.''
''Fusillez-moi, lui dit la sentinelle,
Fusillez-moi, vous ne passerez pas.
Si vous passez, craignez ma baïonnette.
4 - Le lendemain, au grand conseil de guerre,
Le roi Albert lui demanda son nom.
''Tiens, lui dit-il, voilà la croix de guerre,
La croix de guerre et la décoration.''
''Que va-t-elle dire, ma bonne et tendre mère
Que va-t-elle dire en me voyant si beau ?
La croix de guerre est à ma boutonnière
(dernier refrain) Pour avoir dit : ''vous ne passerez pas,
Retirez-vous, vous ne passerez pas,
Halte-là !''
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A propos du chant "Le soldat belge"
"Le soldat Belge" est un chant militaire vient surtout de l'époque où ils devaient effectuer de longues marches, chanter leur permettait de conserver leur rythme et de se distraire tout en soutenant leur effort, et ce point de repère permettait d'avoir un pas ajusté et à l'unisson de façon quasi automatique (une fois l'habitude prise, le corps suit automatiquement et il n'est pas nécessaire de constamment penser à quel pied mettre à quel moment).
C'est également par tradition, en plus de donner un aspect plus "dur" et "guerrier" à ces chants. Il leur a été demandé en 1988 (par effet de mode) de ne plus tronquer la dernière syllabes des vers, mais apparemment certaines habitudes ont la vie dure.