
Paroles de Le charbonnier
1 - Qu'est-il plus fier qu'un charbonnier
Qui se chauffe à sa braise ?
Il est maître à son chantier
Au flanc de sa fournaise
Dans son palais d'or, avec son trésor
Un roi n'est pas plus à l'aise ! (bis)
2 - Il a la forêt pour maison
Et le ciel pour fenêtre
Ses enfants poussent à foison
Sous le chêne et le hêtre
Ils ont pour berceau l'herbe des roseaux
Et le rossignol pour maître. (bis)
3 - Né dans le bois, il veut mourir
Dans sa forêt aimée
Sur sa tombe on viendra bâtir
Un fourneau de ramée
Le charbon cuira et son âme ira
Au ciel avec la fumée ! (bis)
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A propos du chant "Le charbonnier"
À l'origine, il s'agit d'un poème d'André THEURIET.
Source : Wikipedia
Il publie de nombreux romans sur Bar-le-Duc, le pays d'Auberive, la Touraine et le Poitou, la Savoie — il séjourna plusieurs étés à Talloires, sur les bords du lac d'Annecy — et l'Argonne. L'intrigue de ses romans est souvent conventionnelle et les personnages, dont le caractère est fixé d'emblée et n'évolue guère, incarnent tous les grands sentiments de l'époque, parfois d'une façon stéréotypée, moralement et politiquement modérée. L'auteur se défie également des parvenus et des démagogues, des révolutionnaires et des aristocrates réactionnaires et privilégie les caractères francs et honnêtes, qu'un heureux mariage, socialement convenable, vient souvent récompenser. Mais son œuvre laisse un témoignage précis et fidèle de la vie quotidienne dans les villes et villages de province où les passions semblent magnifiées par les paysages où elles naissent et le lyrisme de l'auteur. Theuriet connaît bien la nature et n'a pas son pareil en sa génération pour brosser, d'une plume certes académique, un beau paysage.