Paroles de La belle qui fait la morte (pour son honneur garder)
1 - Dessous les rosiers blancs, la belle s'y promène (bis)
Blanche comme la neige, belle comme le jour
Trois jolis capitaines s'en vont lui faire l'amour
2 - Le plus jeune des trois la prend par sa main blanche (bis)
– Montez, montez la belle sur mon grand cheval gris
À Paris je vous mène dans un fort beau logis
3 - Ne fut pas arrivée, l'hôtesse lui demande : (bis)
– Dites-moi donc la belle, dites-moi sans mentir,
Etes-vous ici par force, ou bien par vos plaisirs ?
4 - La belle lui répond comme une honnête fille : (bis)
– Je suis ici par force, ce n'est pas mon plaisir ;
Au jardin de mon père, ces capitaines m'ont pris.
5 - Quand ce fut au souper, la belle ni boit ni mange : (bis)
– Buvez, mangez, la belle, prenez de l'appétit,
Avec trois capitaines vous passerez la nuit.
6 - Au milieu du souper, la belle tomba morte : (bis)
– Sonnez, sonnez trompettes, tambours du régiment,
Puisque ma mie est morte, j'en ai le cœur dolent.
7 - « Où l'enterrerons-nous, cette aimable princesse ? (bis)
– Au jardin de son père, sous le rosier fleuri.
Nous prierons Dieu pour elle, qu'elle aille au Paradis. »
8 - Trois ou quatre jours après, son père s'y promène (bis)
– Mon père, ouvrez ma tombe, mon père si vous m'aimez !
J'ai fait trois jours la morte pour mon honneur garder.
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A propos du chant "La belle qui fait la morte (pour son honneur garder)"
L’origine de la chanson est difficile à localiser et à dater. Recueillie par Achille Millien à la fin du XIXème siècle, "La belle qui fait la morte pour son honneur garder", parfois nommée "Dessous les lauriers blancs", a beaucoup voyagé en France métropolitaine (Normandie, Bretagne, Bourgogne, Ardèche...), en passant par les Alpes italiennes, les Pyrénées basques et jusqu’au Québec. On croise des versions aux formes musicales très variées. La structure du récit reste toujours la même, mais le texte connaît quelques variantes : la belle est plus ou moins jeune, plus ou moins consciente du danger, et elle ne vient pas toujours de la même région. Patrice Coirault en a recensé 150 versions, mais il en existerait plus du double si on compte les versions issues de l’Amérique francophone.