
Paroles de Le Chat Noir / Je cherche fortune (courant)
1 - Chez l' boulanger
Fais-moi crédit
J' n'ai plus d'argent,
J' paierai sam'di
Si tu n' veux pas
M' donner du pain
J' te four' la gueule
Dans ton pétrin !
(Refrain) C'est pas moi, c'est ma sœur
Qu'a cassé la machine à vapeur
Ta gueule, ta gueule !
Je cherche fortune
Autour du Chat Noir
Au clair de la lune
A Montmartre, le soir
2 - Chez l' pharmacien ...
... M' donner d' potion,
J' te four' la gueule
Dans tes flacons !
3 - Chez le boucher ...
...M'donner du veau,
J'te four' la gueule
Sous ton billot !
5 - Chez le curé ...
... Me confesser,
J' te four' la gueule
Dans l' bénitier !
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A propos du chant "Le Chat Noir / Je cherche fortune (courant)"
Je cherche fortune, tel que nous le chantons, est manifestement un assemblage de trois chansons différentes: les couplets d'une part, l'interlude d'autre part et pour terminer le refrain.
Ce dernier est le seul élément subsistant de la chanson originelle, écrite par Aristide BRUANT, chansonnier français de la fin du dix-neuvième siècle. Celui-ci compose la Ballade du Chat Noir en 1884 dans et pour le cabaret éponyme, sur l'air de la chanson traditionnelle Aquelas Montanhas, mieux connue aujourd'hui sous le titre Se Canto. Dans la chanson de Bruant, le refrain est bissé.
A l'époque, le "Caveau du Chat Noir", premier cabaret de Pigalle, situé au pied de la butte Montmartre dans le 18ème arrondissement de Paris, était une sorte d'académie : on y récitait du Jean Richepin, de l'Haraucourt, du Rollinat etc., Des aristos, de grands bourgeois y croisaient des "horizontales", Hugo, Aristide Bruant, Boris Vian, Gréco, Patachou, Michel Simon, Gainsbourg... de grands noms vinrent y boire de l'absinthe, réciter des poésies ou chanter leurs compositions. Le théâtre d'ombres y a été créé, qui devait assurer sa fortune ; on y jouait des pièces. C'était le berceau et la rampe de lancement de presque tous ces artistes de grande renommée.