Paroles de Je cherche fortune (courant)
1 - Chez l' boulanger (bis)
Fais-moi crédit (bis)
J' n'ai plus d'argent, (bis)
J' paierai sam'di (bis)
Si tu n' veux pas (bis)
M' donner du pain (bis)
J' te cass' la gueule (bis)
Dans ton pétrin (bis)
(Refrain) Non, c'est pas moi, c'est ma sœur
Qu'a cassé la machine à vapeur
Ta gueule (ter)
Je cherche fortune !
Autour du Chat Noir
Au clair de la lune
A Montmartre, le soir
2 - Chez l' pharmacien ...
... M' donner d' potion
J' te cass' la gueule
Dans tes flacons
3 - Chez l'aubergiste ...
... M' donner un' chambre
J' te cass' la gueule
Et les cinq membres
4 - Chez M'sieur l' curé ...
... Nous mari-er
J' te cass' la gueule
Dans l' bénitier
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A propos du chant "Je cherche fortune (courant)"
Je cherche fortune, tel que nous le chantons, est manifestement un assemblage de trois chansons différentes: les couplets d'une part, l'interlude d'autre part et pour terminer le refrain; en effet seuls quatre vers (Je cherche fortune...) sont empruntés à la chanson Le Chat Noir d'Aristide Bruant (1884); dans celle-ci ils sont répétés deux fois.
A l'époque, le "Caveau du Chat Noir", premier cabaret de Pigalle, situé au pied de la butte Montmartre dans le 18ème arrondissement de Paris, était une sorte d'académie : on y récitait du Jean Richepin, de l'Haraucourt, du Rollinat etc., Des aristos, de grands bourgeois y croisaient des "horizontales", Hugo, Aristide Bruant, Boris Vian, Gréco, Patachou, Michel Simon, Gainsbourg... de grands noms vinrent y boire de l'absinthe, réciter des poésies ou chanter leurs compositions. Le théâtre d'ombres y a été créé, qui devait assurer sa fortune ; on y jouait des pièces. C'était le berceau et la rampe de lancement de presque tous ces artistes de grande renommée.
L'air chanté actuellement n'a, à l'exception du refrain, rien à voir avec celui du Chat Noir. Pour celui-ci, Bruant a emprunté la mélodie à l'hymne Occitan Aquelas Montanhas, mieux connu sous le titre Se canta. De 3 temps il l'a adapté en 4 temps.
En voici deux interprétations.
La première, en occitan normalisé.
La seconde est interprétée par Andre Dassary originaire de Biarritz en pays basque qui la chante en occitan de Biarritz.
Ci-après le texte, dans sa version normalisée, celle de Biarritz, ainsi que sa traduction en français.
Occitan normalisé
Repic :
Se canta, que cante !
Canta pas per ieu,
Canta per ma mia
Qu'es al luènh de ieu.
1. Dejós ma fenèstra
I a un aucelon
Tota la nuèch canta
Canta sa cançon.
2. Aquelas montanhas
Que tan nautas son
M'enpàchan de veire
Mas amors ont son
3. Baissatz-vos montanhas !
Planas levatz-vos !
Per que pòsqu veire
Mas amors ont son.
4. Aquelas montanhas
Tan s'abaissaràn
E mas amoretas
Se raprocharàn.
Occitan de Biarritz
Repic :
Se canto, que canto
Canto pas per yo
Canto per ma mio
Qu´es al lent de you
1. Devath ma finèstro
Ya un auselon
Touto la noeit canto
Canto sa canson
2. Aqueros montagnos
Qué tan aoutos sount,
M´empatchon de bésé
Mas amous oun sount.
3. Baïssas bous mountagnos
Planos aoussas bous!
Perque posqui bésé
Mas amous oun sount.
4. Aqueros montanhos
Tan s’abaicharàn
E mas amuretos
Que raprucharàn
Français
Refrain :
S'il chante, que chante-t'il ?
Il ne chante pas pour moi
Il chante pour ma mie
Qui est loin de moi.
1. Sous ma fenêtre
Il y a un oiselet
Toute la nuit il chante,
Chante sa chanson.
2. Ces montagnes
Qui sont si hautes,
M'empêchent de voir
Où sont mes amours.
3. Baissez-vous, montagnes,
Plaines, dressez-vous,
Pour que je puisse voir
Où sont mes amours.
4. Ces montagnes
S'abaisseront bientôt,
Et mes amours
Se rapprocheront.
Ce chant est attribué à Gaston Phébus (1331-1391); il n'y a pas d'usage réglementé en tant qu'hymne. On le chante souvent à l'occasion de matchs de rugby et il a été utilisé quasi officiellement lors des Jeux Olympiques de 2006 à Turin pour montrer un attachement à l'Occitanie.