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Chants de France
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Photo de la chanson Chanson à virer

Paroles de Chanson à virer

Auteur : Henry-Jacques (sur la musique traditionnelle de "Drunken Sailor"). Pour rythmer le travail sur la pompe chargée d'évacuer l'eau de mer embarquée au cours de la traversée. Souvent les chants à pomper sont aussi des chants à virer, « Encore et hop et vire » (Chant à virer/pomper). Les appareils utilisés pour virer ont évolué au cours des siècles, et avec eux les chants à virer : guindeaux à bras, guindeaux à bringuebale, grands cabestans sur les navires de guerre du 18ème siècle, cabestans modernes sur les derniers grands voiliers… Les chants liés à cette manœuvre tiennent une place importante dans le répertoire des chants de marins. On peut les répartir en deux catégories : - les chants à virer au guindeau ; - les chants à virer au cabestan. La plus importante des manœuvres « à virer » était le dérapage de l'ancre. C'était un travail long (parfois deux ou trois heures) et pénible, car les ancres et les chaînes étaient lourdes. Sur les bancs de Terre-Neuve, où les navires péchaient au mouillage, l'opération pouvait se répéter souvent. Chants à virer au guindeau. Les premiers appareils étaient des guindeaux à barre d'anspect, assez primitifs, mais qui ont perduré sur les voiliers côtiers jusqu'au début du 20ème siècle. Ils servaient aussi sur les baleiniers du 19ème siècle, pour virer l'ancre, ou pour le dépeçage des baleines, également une opération longue et pénible. Les guindeaux à bringuebale étaient de gros leviers qui nécessitaient jusqu'à douze matelots pour les manœuvrer, quatre à six de chaque côté. Sur les plus grands guindeaux, les poignées étaient parfois munies de cordelettes qui permettaient aux hommes de tirer sur le levier lorsqu'il était en position haute. Les chants à virer au cabestan. Le cabestan est un treuil actionné au moyen de barres d'anspect horizontales, et dont l'axe est vertical (alors que les guindeaux ont un axe horizontal). Il était actionné par les marins (jusqu'à douze hommes) qui poussaient sur les barres, et tournaient en marchant autour du cabestan. Les chansons à virer au cabestan étaient surtout chantées pour monter l'ancre. Elles avaient un rythme de marche rapide au début de la manoeuvre, lorsque l'ancre repose encore sur le fond et que l'effort ne sert qu'à rapprocher le navire de l'ancre. Puis elles prenaient un rythme de marche plus lente, au fur et à mesure que la chaine s'approchait de la verticale, jusqu'à ce que l'ancre soit "à pic". Il fallait alors la décoller et la remonter. L'opération était longue, il fallait de nombreuses chansons pour en arriver à bout, et le chanteur choisissait des chansons rapides ou lentes en fonction de l'effort à fournir. On utilisait également des cabestans, plus petits, pour hisser le grand hunier, pour raidir l'amure de misaine, pour touer (tirer) les navires dans les écluses, pour virer des aussières à quai, etc... Ces opérations étaient plus rapides, et on ne chantait que quelques couplets.
Avec la contribution de L'équipe Chants de France
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(Refrain) Encor’ et hop et vire
Encor’ et hop et vire
Encor’ et hop et vire
Vir’ encor’ matelot (bis)


1 - Hardi les gars, l’ancr’ est dans les fonds
Hardi les gars, maillon par maillon
Hardi les gars nous l’arrach’rons
Les gars si nous virons


2 - C'est pas l'moment les gars d'être saouls
C'est pas l'moment d'plier les g'noux
C'est pas l'moment d' avoir les bras mous
Les gars faut virer tout.


3 - L'ancr' est à pic, on va déraper
L'ancr' est à pic, la mer a lâché
L'ancr' est à pic, des mains, des pieds
Les gars il faut virer.


4 - C'est pas l'moment les gars d'être saouls
C'est pas l'moment d'plier les g'noux
C'est pas l'moment d' avoir les bras mous
Les gars faut virer tout.


5 - Encor' un coup, enlèv' le plus lourd
Encor' un coup, c'est pour le retour
Encor' un coup, c'est l'dernier tour


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A propos du chant "Chanson à virer"

Auteur : Henry-Jacques (sur la musique traditionnelle de "Drunken Sailor").

Pour rythmer le travail sur la pompe chargée d'évacuer l'eau de mer embarquée au cours de la traversée. Souvent les chants à pomper sont aussi des chants à virer, « Encore et hop et vire » (Chant à virer/pomper).

Les appareils utilisés pour virer ont évolué au cours des siècles, et avec eux les chants à virer : guindeaux à bras, guindeaux à bringuebale, grands cabestans sur les navires de guerre du 18ème siècle, cabestans modernes sur les derniers grands voiliers…

Les chants liés à cette manœuvre tiennent une place importante dans le répertoire des chants de marins. On peut les répartir en deux catégories :

- les chants à virer au guindeau ;

- les chants à virer au cabestan.

La plus importante des manœuvres « à virer » était le dérapage de l'ancre. C'était un travail long (parfois deux ou trois heures) et pénible, car les ancres et les chaînes étaient lourdes. Sur les bancs de Terre-Neuve, où les navires péchaient au mouillage, l'opération pouvait se répéter souvent.

Chants à virer au guindeau.

Les premiers appareils étaient des guindeaux à barre d'anspect, assez primitifs, mais qui ont perduré sur les voiliers côtiers jusqu'au début du 20ème siècle. Ils servaient aussi sur les baleiniers du 19ème siècle, pour virer l'ancre, ou pour le dépeçage des baleines, également une opération longue et pénible.

Les guindeaux à bringuebale étaient de gros leviers qui nécessitaient jusqu'à douze matelots pour les manœuvrer, quatre à six de chaque côté. Sur les plus grands guindeaux, les poignées étaient parfois munies de cordelettes qui permettaient aux hommes de tirer sur le levier lorsqu'il était en position haute.

Les chants à virer au cabestan.

Le cabestan est un treuil actionné au moyen de barres d'anspect horizontales, et dont l'axe est vertical (alors que les guindeaux ont un axe horizontal). Il était actionné par les marins (jusqu'à douze hommes) qui poussaient sur les barres, et tournaient en marchant autour du cabestan.

Les chansons à virer au cabestan étaient surtout chantées pour monter l'ancre. Elles avaient un rythme de marche rapide au début de la manoeuvre, lorsque l'ancre repose encore sur le fond et que l'effort ne sert qu'à rapprocher le navire de l'ancre. Puis elles prenaient un rythme de marche plus lente, au fur et à mesure que la chaine s'approchait de la verticale, jusqu'à ce que l'ancre soit "à pic". Il fallait alors la décoller et la remonter.

L'opération était longue, il fallait de nombreuses chansons pour en arriver à bout, et le chanteur choisissait des chansons rapides ou lentes en fonction de l'effort à fournir.

On utilisait également des cabestans, plus petits, pour hisser le grand hunier, pour raidir l'amure de misaine, pour touer (tirer) les navires dans les écluses, pour virer des aussières à quai, etc... Ces opérations étaient plus rapides, et on ne chantait que quelques couplets.

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