Paroles de Cayenne (Mort aux vaches)
1 - Je me souviens encore de ma première femme
Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme !
La Reine des morues de la plaine Saint-Denis,
Elle faisait le tapin près la rue d'Rivoli !
(Refrain) Mort aux vaches ! Mort aux condés!
Viv' les enfants d'Cayenne ! A bas ceux d'la sûr'té !
2 - Ell' aguichait l'client quand mon destin d'bagnard
Vint frapper à sa porte sous forme d'un richard...
Il lui cracha dessus, rempli de son dédain,
Lui mit la main au cul et la traita d'putain
3 - Moi qui était son mec et pas une peau de vache,
Moi qui dans ma jeunesse pris des principes d'apache,
'sortis mon 6.35, et d'une balle en plein cœur
Je l'étendis raide mort et fus serré sur l'heure !...
4 - Aussitôt arrêté, 'fus mené à Cayenne.
C'est là que j'ai purgé le forfait de ma peine...
Jeunesses d'aujourd'hui, ne faites plus les cons,
Car d'une simpl' conn'rie, on vous fout en prison !...
5 - Si je viens à mourir, je veux que l'on m'enterre
Dans un tout p'tit cim'tière près d'la rue Saint-Martin,
Quatr' cents putains à poil viendront crier très haut :
« C'est le roi des julots que l'on coll' au tombeau ! »
6 - Sur la tombe on lira cette glorieuse phrase
Écrite par des truands d'une très haute classe
Honneur à la putain qui m'a donné sa main
Si je n'étais pas mort je te baiserais encore !
Refrain x 2
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A propos du chant "Cayenne (Mort aux vaches)"
Cayenne ou Mort aux vaches est une chanson anarchiste du début du XXe siècle souvent chantée dans les bagnes de Guyane, et attribuée à Aristide Bruant. Elle fut reprise avec succès par le groupe de rock alternatif Parabellum en 1986 (mais le dernier couplet a volontairement été omis par le parolier de l'époque).
Elle est parfois également interprétée par Sanseverino lors de ses concerts, de même pour le groupe Le grôs tour.
Sa variante est encore plus connue et disponible ici.